- Une autre année, en ce 8 mars, où nous célébrons la Journée Internationale des Droits de la Femme.
Parce qu’ici et ailleurs, il y a encore beaucoup trop d’inégalités. J’ai déjà abordé celles d’ailleurs dans un précédent billet. Alors, cette fois, je me concentre sur ici.
Nous aurons besoin d’une journée comme aujourd’hui :
- Tant que des femmes ne se sentiront pas en sécurité de débarquer du bus quand il fait noir dehors (et qu’à cet effet, la STM propose des « arrêts de nuit » (merci, en passant))
- Tant que des femmes se feront traiter de « bitchs », de « salopes », là où les hommes se font féliciter d’être « droits et honnêtes » et d’être des « chick magnet ».
- Tant que des femmes se feront demander ce qu’elles portent, dans les galas, alors que les hommes se font parler de leur travail qui les a menés jusqu’ici
- Tant que des femmes devront voir une menace potentielle dans le fait de placer une annonce sur Kijiji dans la section « vêtements pour femmes » (fait vécu…)
- Tant que des femmes se verront payer un salaire moindre pour effectuer le même travail qu’un homme
- Tant que la ministre de la condition féminine trouvera qu’une femme pas maquillée, c’est pas beau
- Tant qu’il y aura un mouvement de femmes contre le féminisme
- Tant qu’on pensera qu’être féministe, ce n’est réservé qu’aux femmes (frustrées, mal baisées et ayant brûlé leurs soutiens gorges)
- Tant que les femmes se feront confirmer que ce n’est pas sécuritaires de prendre un taxi, la nuit
- Tant qu’on croira que les femmes qui se font violer ou qui mangent une volée « l’ont cherché »
- Tant que « comme une fille » sera considéré comme une insulte
- Tant que l’égalité hommes-femmes ne sera qu’une illusion…